“L’adolescent crée l’adulte qu’il sera demain”
Professeur Marcel Rufo
Nous avons pour objectif d’encadrer et contenir l’adolescent, pris dans le tourbillon du changement, pour ne pas le laisser se perdre sur le chemin de la destructivité.
#ENJEUDESOCIETE
Création de maisons Génération Mercredi
Améliorer l’accompagnement par la création de structures départementales pluri-disciplinaires et dédiées à la prise en charge de l’adolescence, repérer plus précocement les signes de grand mal-être, mieux orienter les jeunes vers les professionnels compétents, mieux accompagner les personnels et la création d’équipes mobiles.
Soutien aux familles
Soutien aux familles des adolescents atteints de trouble de santé mentale et notamment : de troubles anxieux, de troubles dépressifs, de troubles des conduites alimentaires, de troubles addictifs et de comportements à risque.
Sensibiliser l’opinion
Sensibiliser l’opinion et les professionnels de santé sur l’importance humaine et sociale de ces troubles et maladies apparentées et encourager la recherche sur les causes et le traitement de ces troubles et sur l’accompagnement des personnes touchées directement ou non. La santé mentale n’est pas tabou.
Parlons-en.
#SOS D’UNE JEUNESSE EN DÉTRESSE
L'adolescence n'est ni un état, ni un statut, ni un problème ni une maladie ! C'est un passage. Si l'adolescence et le début de l'âge adulte sont des temps de transition, de construction de l'identité et d'acquisition de l'autonomie, elles sont bien l’âge des fragilités.
Cette période clé pour l'insertion sociale, la formation professionnelle et l'entrée dans la vie active peut être déstabilisée par plusieurs troubles affectant la santé mentale et qui sont communément observés chez les jeunes. Les troubles les plus fréquents sont les troubles anxieux, les troubles dépressifs, les troubles des conduites alimentaires et les troubles addictifs et les comportements à risque.
Des leviers concrets de mise en oeuvre
Cinq priorités d’action :
la création de structures départementales pluri-disciplinaires et dédiées à la prise en charge de l’adolescence
la création d’équipes mobiles
repérer plus précocement les signes de grand mal-être
mieux orienter les jeunes vers les professionnels compétents
mieux accompagner les personnels
Mot de Frédérique Faveron, fondatrice de l’association
« Je suis Frédérique. J’ai 48 ans et je suis maman de jumelles de 14 ans. Je suis la créatrice de la marque Pôdevache. J’ai récemment créé Génération Mercredi, pour lancer un SOS d’une jeunesse en détresse. Personnellement concernée par le sujet, je veux alerter sur la santé mentale des jeunes et en briser le tabou.
Si l’adolescence est une période de transition et de transformations physiques et psychologiques, elle est bien l’âge des fragilités. Pourtant, la prise en charge de ces fragilités est bien loin d’être à la hauteur des besoins des adolescents en difficulté. Près d’1 jeune sur 3 souffre de troubles de santé mentale.
À ce contexte de fragilité propre à l’adolescence, s’ajoute l’impact des effets de l’épidémie de Covid-19 sur la santé mentale de nos jeunes.
Pour certains d’entre eux, le confinement et ses conséquences ont pu être des révélateurs ou des accélérateurs d’une grande souffrance psychologique. Dans ce contexte, l’accès aux soins est donc un enjeu majeur.
Si le confinement a entraîné une baisse des consommations de substances psychoactives pour un grand nombre de personnes, dont les jeunes, l’utilisation des écrans s’est amplifiée avec un usage excessif des nouvelles technologies (jeux vidéo, réseaux sociaux : TikTok notamment). L’omniprésence des réseaux sociaux aggrave une situation déjà alarmante.
Mal utilisés, ils peuvent provoquer la dépression, l’automutilation ou le suicide, surtout chez les ados déjà fragilisés par le climat ambiant. Mal utilisés, et c’est souvent le cas chez les plus jeunes, ils deviennent un cercle vicieux, nourrit par les algorithmes, inondant nos ados de vidéos néfastes pour leur santé mentale. C’est d’autant plus grave que l’offre de soins psychiatriques en France est plus que jamais défaillante.
Aussi, repérer, diagnostiquer et orienter rapidement vers des professionnels qualifiés ces jeunes qui le plus souvent n’expriment aucune demande spontanée, permet de prévenir des crises aux conséquences parfois dramatiques et d’accompagner des situations avant qu’elles ne s’enkystent et se chronicisent.
C’est pourquoi je souhaite créer, à travers mon association et vos soutiens, des Maisons Génération Mercredi, structures d’accueil départementales spécialisées en santé mentale. Ces maisons Génération Mercredi seront un espace santé de prévention, d’accueil des familles d’information, un espace d’hospitalisation et de consultation. Elles seront dédiées au soin de ces ados en souffrance, un lieu où tous trouveront tous les moyens de se reconstruire et d’envisager l’avenir.
Nous, parents, ne devons jamais minimiser ce que ressentent nos ados. Si nous voyons quelque chose d’anormal, nous devons consulter immédiatement. Il n’y a pas de honte à se faire aider. La santé mentale n’est pas un tabou. Parlons-en.
Rejoignez-nous ! »
Faire de la Santé Mentale la Grande cause nationale 2025.
Santé mentale et santé physique sont indissociables ; elles doivent être prises en compte, chez chaque individu, de manière globale. Méconnue du grand public, souvent stigmatisée au travers des troubles psychiatriques, considérée comme complexe par les professionnels de santé et le monde politique, la santé mentale ne fait pas assez l’objet d’actions de sensibilisation et de prévention. Pour dépasser ces représentations collectives et enfin agir, une large campagne d’information s'impose.
Plus d’infos ici.