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Nous sommes tellement fiers d’avoir remporté la seconde place du vote du public du prix Bicester Collection International !

Un énorme MERCI à toutes les personnes ayant votés pour notre film et qui nous soutiennent dans nos actions !

Félicitations à tous les participants et à tous les gagnants.

Take time to smile :)

“Brisons le tabou de la santé mentale des jeunes”

Une étude révèle que la santé mentale des étudiants se dégrade. Frédérique Faveron, valentinoise, a fondé l'association Génération Mercredi qui milite pour la création de structures d'accueil pour les adolescents et jeunes adultes en détresse.

Quatre étudiants sur dix présentent des symptômes dépressifs selon une étude menée par l'Université de Bordeaux. C'est bien plus qu'avant la crise sanitaire du Covid-19 et les différents confinements. Ils étaient alors un sur quatre (26%) à être angoissés. Les étudiants citent comme raisons : les études stressantes, la précarité, mais aussi les incertitudes sur l'état du monde, les conflits internationaux, le climat.

A Valence dans la Drôme, Frédérique Faveron, connue pour avoir créée la marque de décoration d'intérieur Pôdevache, a aussi fondé l'association Génération Mercredi pour faire de la santé mentale des jeunes une grande cause nationale. Elle a été confrontée, en tant que maman, à la difficulté de trouver une structure d'accueil pour sa fille. Elle veut créer des lieux d'hospitalisation pour les adolescents et les jeunes adultes en détresse.

© Radio France - Alexandre Berthaud

La santé mentale des adolescents se dégrade depuis quelques années, avec une augmentation de l’anxiété, de la dépression, et des taux de suicide.

La majorité des études font état d’une association entre des troubles de santé mentale et le temps passé sur les réseaux sociaux.

TikTok, Instagram ou Snapchat font désormais partie du quotidien des 10–24 ans, que ce soit pour suivre la vie des influenceurs, regarder des vidéos ou s’envoyer des messages.

Les réseaux sociaux sont souvent présentés comme une menace pour le bien-être des adolescents.

Depuis quelques années, ces plateformes et leurs répercussions sont l’objet de multiples études scientifiques, largement relayées dans les médias.

Les jeunes semblent développer une sensibilité accrue aux récompenses sociales, donc aux commentaires et aux avis de leur entourage.

Plus les adolescents passent de temps sur les plateformes, moins bien ils vont.

Les usages du numérique et des réseaux sociaux sont complètement intégrés au mode de vie de nos jeunes.

Aussi, j’en appelle aux responsables des plateformes et aux grands décideurs à nous soutenir et à venir à nos côtés en tant que partenaire essentiel dans notre projet et dans le même temps de devenir de véritables espaces de prévention.

Votre générosité et bienveillance sont la source de notre action !

Soutenez-nous !

La grande détresse des familles laissées seules face au mal-être de leurs ados est intenable !

Confrontés au manque de professionnels de santé et aux structures débordées, les parents peinent à trouver une prise en charge.

Un vrai parcours du combattant !

La chose n’est pas nouvelle.

Elle est le résultat du manque d’anticipation des pouvoirs publics, de départs à la retraite trop nombreux, d’un numerus clausus trop strict et du manque d’attractivité de la psychiatrie en général et de la pédopsychiatrie en particulier.

Résultat : en quinze ans, la moitié des pédopsychiatres n’ont pas été remplacés. En ville, les praticiens manquent.

Plus d’une dizaine de départements en sont même totalement dépourvus. Dans certains hôpitaux, les lits des services de pédopsychiatrie ont parfois diminué de moitié. Partout, les services sont débordés.

Et, dans les CMPP, où les consultations sont gratuites et réservées aux enfants et adolescents, les listes d’attente s’allongent : entre six et vingt-quatre mois selon les régions, indique la défenseure des droits Claire Hédon, qui a consacré son rapport 2021 à ce sujet.

C’est qu’à cette pénurie de personnel s’ajoute une hausse massive des besoins : + 60 % en vingt ans, selon l’Inspection générale des affaires sociales.

Et puis la crise du Covid-19 est arrivée. Et avec elle une hausse sans précédent des passages aux urgences pour troubles anxio-dépressifs et tentatives de suicide.

Nous avons besoin d’aller de l’avant !

Soutenez-nous dans notre volonté de faire rayonner la santé mentale des ados et jeunes adultes en tant qu’enjeu de société et grande cause nationale.

Je compte sur vous ! N’oubliez pas : partager c’est sensibiliser.

L’Association Génération Mercredi a pour objet :

- De soutenir les familles des adolescents et des jeunes adultes atteints de trouble de santé mentale.

- De créer des Maisons Generation Mercredi spécialisées en santé mentale dédiées à la prise en charge de ces jeunes en souffrance, en partenariat avec les Maisons des Ados, créées par le Professeur Marcel Rufo. Un lieu où l’adolescent trouvera tous les moyens de se reconstruire et d’envisager son avenir, où tout sera mis en oeuvre pour qu’il se sente bien. Ces maisons Génération Mercredi sont un espace santé de prévention, de consultation, d’hospitalisation (de jour et complète), d’accueil des familles et d’information.

- Sensibiliser l’opinion et les professionnels de santé sur l’importance humaine et sociale de ces troubles et maladies apparentées.

- Encourager la recherche sur les causes et le traitement de ces troubles et sur l’accompagnement des personnes touchées directement ou non.

L’Association pourra également être amenée à mener des actions de prévention auprès du public afin de sensibiliser la population et les décideurs sur les problématiques liées à la santé mentale des adolescents.

L’Association agit exclusivement à des fins d’assistance et de bienfaisance envers les adolescents nécessitant une prise en charge spécialisée.

Les enjeux de santé mentale chez l’enfant sont d’autant plus importants qu’ils impactent tous les aspects de la vie de l’enfant – ses émotions, son rapport au langage, au corps, aux savoirs, à lui-même et aux autres, ses liens familiaux et sociaux.

En France, en 2019, les troubles de la santé mentale concernent environ 2% des enfants de moins de 5 ans, 12% des enfants de 5 à 9 ans et plus de 20% des enfants de plus de 10 ans.

La moitié des troubles mentaux se manifestent avant l’âge de 14 ans.

L’épidémie de Covid a été un facteur déclencheur sur des terrains fragiles et prédisposés à des troubles psychiques.

Dans ce contexte, l’accès aux soins est donc un enjeu majeur.

La santé mentale n’est pas un tabou, parlons-en !

#ENJEU DE SOCIÉTÉ

#SOS d’une jeunesse en détresse

ENSEMBLE POUR LA SANTE MENTALE DE NOS ADOLESCENTS ET JEUNES ADULTES

L’adolescence n’est ni un état, ni un statut, ni un problème et encore moins une maladie.

C’est un passage.

Nous nous devons de les aider à le franchir du mieux possible.

Pourtant, la prise en charge de ces fragilités est bien loin d’être à la hauteur des besoins des adolescents en difficulté.

L’offre de soins psychiatriques en France est plus que jamais défaillante.

La santé mentale des adolescents : il y a urgence !

Entretien avec MARCEL RUFO Professeur émérite en pédopsychiatrie

Décembre 2022

Présenté par Frédérique FAVERON