01/03/2024

Interview de Frédérique Faveron - Partie 4

La grande détresse des familles laissées seules face au mal-être de leurs ados est intenable !

Confrontés au manque de professionnels de santé et aux structures débordées, les parents peinent à trouver une prise en charge.

Un vrai parcours du combattant !

La chose n’est pas nouvelle.

Elle est le résultat du manque d’anticipation des pouvoirs publics, de départs à la retraite trop nombreux, d’un numerus clausus trop strict et du manque d’attractivité de la psychiatrie en général et de la pédopsychiatrie en particulier.

Résultat : en quinze ans, la moitié des pédopsychiatres n’ont pas été remplacés. En ville, les praticiens manquent.

Plus d’une dizaine de départements en sont même totalement dépourvus. Dans certains hôpitaux, les lits des services de pédopsychiatrie ont parfois diminué de moitié. Partout, les services sont débordés.

Et, dans les CMPP, où les consultations sont gratuites et réservées aux enfants et adolescents, les listes d’attente s’allongent : entre six et vingt-quatre mois selon les régions, indique la défenseure des droits Claire Hédon, qui a consacré son rapport 2021 à ce sujet.

C’est qu’à cette pénurie de personnel s’ajoute une hausse massive des besoins : + 60 % en vingt ans, selon l’Inspection générale des affaires sociales.

Et puis la crise du Covid-19 est arrivée. Et avec elle une hausse sans précédent des passages aux urgences pour troubles anxio-dépressifs et tentatives de suicide.

Nous avons besoin d’aller de l’avant !

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Je compte sur vous ! N’oubliez pas : partager c’est sensibiliser.

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